Les deux rois changent d’identité
Chapitre quatorze
Les deux rois changent d’identité
1, 2. a) Qu’est-ce qui amena Antiochus IV à se plier aux exigences de Rome ? b) Quand la Syrie fut-elle transformée en province romaine ?
LE MONARQUE syrien Antiochus IV envahit l’Égypte et s’autoproclame roi. À la demande du roi d’Égypte, Ptolémée VI, Rome envoie dans ce pays un ambassadeur, Caius Popilius Laenas. Il a avec lui une flotte impressionnante et des ordres du sénat romain enjoignant à Antiochus IV de renoncer à la royauté sur l’Égypte et de se retirer du pays. Le roi de Syrie et l’ambassadeur de Rome se rencontrent à Éleusis, faubourg d’Alexandrie. Antiochus IV demande du temps pour consulter ses conseillers, mais Laenas trace un cercle autour du roi et lui dit de rendre sa réponse avant d’en sortir. Humilié, Antiochus IV se soumet aux exigences de Rome et rentre en Syrie en 168 avant notre ère. Ainsi prend fin la confrontation entre le roi du Nord syrien et le roi du Sud égyptien.
2 Rome, qui joue un rôle dominant dans les affaires du Proche-Orient, continue de dicter sa volonté à la Syrie. En conséquence, même si d’autres rois de la dynastie séleucide dirigent la Syrie après la mort d’Antiochus IV, survenue en 163 avant notre ère, ils n’occupent pas la position de “ roi du Nord ”. (Daniel 11:15.) La Syrie est finalement transformée en province romaine en 64 avant notre ère.
3. Quand et comment Rome obtint-elle la suprématie sur l’Égypte ?
3 La dynastie ptolémaïque d’Égypte garde la position de “ roi du Sud ” pendant un peu plus de 130 ans après la mort d’Antiochus IV (Daniel 11:14). Au cours de la bataille d’Actium, en 31 avant notre ère, le chef romain Octavien l’emporte sur les forces alliées de la dernière reine ptolémaïque, Cléopâtre VII, et de son amant romain, Marc Antoine. Après le suicide de Cléopâtre l’année suivante, l’Égypte devient également une province romaine et, par conséquent, ne tient plus le rôle de roi du Sud. En l’an 30 avant notre ère, Rome détient la suprématie tant sur la Syrie que sur l’Égypte. Faut-il maintenant s’attendre à ce que d’autres dominations jouent les rôles du roi du Nord et du roi du Sud ?
UN NOUVEAU ROI ENVOIE “ UN EXACTEUR ”
4. Pourquoi faut-il s’attendre à ce qu’une autre entité dirigeante prenne l’identité du roi du Nord ?
4 Au printemps 33 de notre ère, Jésus Christ dit à ses disciples : “ Quand [...] vous apercevrez la chose immonde qui cause la désolation, dont a parlé Daniel le prophète, se tenant dans un lieu saint [...], alors, que ceux qui sont en Judée se mettent à fuir vers les montagnes. ” (Matthieu 24:15, 16). En citant Daniel 11:31, Jésus mettait ses disciples en garde contre une future ‘ chose immonde qui causerait la désolation ’. Cette prophétie concernant le roi du Nord fut énoncée quelque 195 ans après la mort d’Antiochus IV, le dernier roi de Syrie à avoir joué ce rôle. Une nouvelle entité dirigeante devrait sans aucun doute prendre l’identité du roi du Nord. De qui s’agirait-il ?
5. Qui prit la position occupée auparavant par Antiochus IV, se levant ainsi comme roi du Nord ?
5 L’ange de Jéhovah Dieu prédit : “ Et dans sa position [celle d’Antiochus IV] doit se lever quelqu’un qui fera passer un exacteur par le royaume splendide, et en quelques jours il sera brisé, mais non pas dans la colère ni dans la guerre. ” (Daniel 11:20). Il s’avéra que celui qui ‘ se leva ’ de cette façon fut le premier empereur romain, Octavien, qu’on appela César Auguste. — Voir “ L’un honoré, l’autre méprisé ”, page 248.
6. a) Quand fit-on passer “ un exacteur ” par “ le royaume splendide ”, et quelle fut l’importance de ce fait ? b) Pourquoi peut-on dire qu’Auguste mourut “ non pas dans la colère ni dans la guerre ” ? c) Quel changement eut lieu pour ce qui est de l’identité du roi du Nord ?
Daniel 11:16). En 2 avant notre ère, Auguste envoya “ un exacteur ” lorsqu’il ordonna l’enregistrement ou recensement de la population, probablement afin de lever des impôts et pour la conscription militaire. C’est son décret qui amena Joseph et Marie à se rendre à Bethléhem pour se faire enregistrer, si bien que Jésus naquit à l’endroit prédit (Mika 5:2 ; Matthieu 2:1-12). En août 14 de notre ère (“ en quelques jours ”, c’est-à-dire pas très longtemps après que l’enregistrement eut été décrété), Auguste mourut à l’âge de 76 ans, ni “ dans la colère ”, sous les coups d’un assassin, ni “ dans la guerre ”, mais de maladie. Le roi du Nord avait bel et bien changé d’identité ! Il était à présent l’Empire romain en la personne de ses empereurs.
6 “ Le royaume splendide ” d’Auguste comprenait “ le pays de la Parure ”, la province romaine de Judée (‘ LE MÉPRISÉ SE LÈVE ’
7, 8. a) Qui se leva comme roi du Nord à la place d’Auguste ? b) Pourquoi “ la dignité du royaume ” fut-elle accordée à contrecœur au successeur d’Auguste César ?
7 L’ange poursuivit la prophétie en ces termes : “ Dans sa position [celle d’Auguste] doit se lever quelqu’un de Daniel 11:21, 22.
méprisable, et à coup sûr on ne mettra pas sur lui la dignité du royaume ; oui, il viendra en un temps où l’on vivra sans souci et s’emparera du royaume au moyen d’une douceur feinte. Pour ce qui est des bras de l’inondation, ils seront inondés à cause de lui, et ils seront brisés ; comme le sera également le Guide de l’alliance. ” —8 Ce “ quelqu’un de méprisable ” fut Tibère César, le fils de Livie, la troisième femme d’Auguste (voir “ L’un honoré, l’autre méprisé ”, page 248). Auguste détestait ce beau-fils à cause de ses mauvais traits de caractère et il ne voulait pas qu’il soit le César suivant. “ La dignité du royaume ” ne lui fut accordée, à contrecœur, qu’une fois que tous les autres successeurs possibles furent morts. Auguste adopta Tibère en 4 de notre ère et l’établit héritier du trône. Après la mort d’Auguste, Tibère, le méprisé, âgé de 54 ans, ‘ se leva ’ en ce sens qu’il se mit à exercer le pouvoir, devenant l’empereur romain et le roi du Nord.
9. En quel sens Tibère ‘ s’empara-t-il du royaume au moyen d’une douceur feinte ’ ?
9 “ Tibère, dit une encyclopédie (The New Encyclopædia Britannica), manipula le sénat et l’empêcha de le nommer empereur pendant presque un mois [après la mort d’Auguste]. ” Il dit au sénat que personne d’autre qu’Auguste n’était qualifié pour porter le fardeau que représentait le
gouvernement de l’Empire romain, et il demanda aux sénateurs de rétablir la république en confiant l’autorité à un groupe d’hommes plutôt qu’à un seul. “ N’osant le prendre au mot, a écrit l’historien Will Durant, le Sénat échangea avec lui éloges et compliments, jusqu’à ce qu’enfin il acceptât le pouvoir. ” Et d’ajouter : “ La pièce était bien jouée de part et d’autre. Tibère voulait le principat ; autrement, il aurait trouvé le moyen d’y échapper ; le Sénat craignait et haïssait Tibère, mais il se refusait à rétablir une république basée comme l’ancienne sur des assemblées théoriquement souveraines. ” Ainsi, Tibère ‘ s’empara du royaume au moyen d’une douceur feinte ’.10. Comment ‘ les bras de l’inondation furent-ils brisés ’ ?
10 “ Pour ce qui est des bras de l’inondation ”, les forces militaires des royaumes environnants, l’ange déclara : ‘ Ils seront inondés et seront brisés. ’ Quand Tibère devint le roi du Nord, son neveu Germanicus César était commandant des troupes romaines sur le Rhin. En 15 de notre ère, Germanicus mena ses troupes contre le héros germain Arminius, avec un certain succès. Cependant, il remporta des victoires limitées et chèrement payées, si bien que Tibère mit un terme aux opérations militaires en Germanie. Tibère préféra instiller la guerre civile dans le but d’empêcher les tribus germaniques de s’unir. En règle générale, il opta pour une politique étrangère de défense et s’attacha à renforcer les frontières. Ce choix fut assez heureux. De cette manière, les “ bras de l’inondation ” furent maîtrisés et “ brisés ”.
11. Comment “ le Guide de l’alliance ” fut-il ‘ brisé ’ ?
11 ‘ Brisé ’, “ le Guide de l’alliance ” que Jéhovah Dieu avait conclue avec Abraham en vue de la bénédiction de toutes les familles de la terre le fut lui aussi. Jésus Christ était la Semence d’Abraham promise dans cette alliance (Genèse 22:18 ; Galates 3:16). Le 14 Nisan 33 de notre ère, Jésus comparut devant Ponce Pilate dans le palais du gouverneur romain à Jérusalem. Les prêtres juifs avaient accusé Jésus de trahison contre l’empereur. Mais Jésus dit à Pilate : “ Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. [...] Mon royaume n’est pas d’ici. ” Afin que le gouverneur romain ne relâche pas Jésus, pourtant innocent, les Juifs crièrent : “ Si tu relâches cet homme, tu n’es pas un ami de César. Tout homme qui se fait roi parle contre César. ” Après avoir réclamé l’exécution de Jésus, ils dirent : “ Nous n’avons de roi que César. ” En vertu de la loi de “ lèse-majesté ” que Tibère avait étendue au point qu’elle punisse presque la moindre insulte à César, Pilate livra Jésus pour qu’il soit ‘ brisé ’, c’est-à-dire attaché sur un poteau de supplice. — Jean 18:36 ; 19:12-16 ; Marc 15:14-20.
UN TYRAN ‘ PROJETTE SES PROJETS ’
12. a) Qui s’allia avec Tibère ? b) Comment Tibère ‘ devint-il fort par le moyen d’une petite nation ’ ?
12 L’ange poursuivit sa prophétie sur Tibère en disant : “ Parce qu’ils se seront alliés avec lui, il pratiquera la tromperie, oui il montera et deviendra fort par le moyen d’une petite nation. ” (Daniel 11:23). Les membres du sénat romain s’étaient, constitutionnellement, “ alliés ” avec Tibère, et lui, en théorie, dépendait d’eux. Mais il les trompa ; il devint en réalité “ fort par le moyen d’une petite nation ”. Cette petite nation était la Garde prétorienne, qui campait près des murailles de Rome. Sa proximité intimidait le sénat et permettait à Tibère de prévenir tout soulèvement du peuple contre son autorité. Tibère resta donc fort grâce à environ 10 000 gardes.
13. Sous quel rapport Tibère surpassa-t-il ses ancêtres ?
13 L’ange ajouta : “ En un temps où l’on vivra sans souci, il entrera dans la partie grasse du district administratif, et il fera vraiment ce que ses pères et les pères de ses pères n’ont pas fait. Il dispersera parmi eux butin, dépouilles Daniel 11:24). Tibère étant extrêmement suspicieux, sous son règne se multiplièrent les meurtres commandés. Dans une grande mesure sous l’influence de Séjan, le commandant de la Garde prétorienne, la dernière partie de son règne fut marquée par la terreur. Au bout du compte, Séjan lui-même fut soupçonné et exécuté. Pour ce qui est de tyranniser le peuple, Tibère surpassa ses ancêtres.
et biens ; et contre les places fortes il projettera ses projets, mais seulement jusqu’à un temps. ” (14. a) En quel sens Tibère dispersa-t-il “ butin, dépouilles et biens ” dans les provinces romaines ? b) Comment Tibère était-il considéré à sa mort ?
14 En revanche, Tibère dispersa “ butin, dépouilles et biens ” dans les provinces romaines. À sa mort, tous les peuples assujettis étaient prospères. Les impôts n’étaient pas accablants, et il était capable de générosité envers les habitants des régions qui connaissaient des difficultés. Si des soldats ou des officiers opprimaient qui que ce soit ou cautionnaient des malversations, ils avaient lieu de craindre la vengeance impériale. Une main de fer garantissait la sécurité publique, et un système de communications amélioré favorisa le commerce. Tibère veillait à ce que les affaires soient traitées impartialement et sans délai à l’intérieur comme à l’extérieur de Rome. On améliora les lois, et on affina les codes sociaux et moraux en poursuivant les réformes instituées par Auguste César. Néanmoins, Tibère ‘ projeta ses projets ’, ce qui explique que l’historien romain Tacite l’ait décrit comme un homme hypocrite, doué pour se donner de fausses apparences. Lorsqu’il mourut en mars 37, Tibère était considéré comme un tyran.
15. Quelle était la situation de Rome à la fin du Ier siècle de notre ère et au début du IIe ?
15 Les successeurs de Tibère qui tinrent le rôle de roi du Nord furent Gaius César (Caligula), Claude Ier, Néron, Ier siècle et au début du IIe, Rome était à son apogée sous le rapport de la grandeur et de la population. ” Même si Rome connaissait à l’époque des troubles aux frontières impériales, sa première confrontation prédite avec le roi du Sud ne survint pas avant le IIIe siècle de notre ère.
Vespasien, Titus, Domitien, Nerva, Trajan et Hadrien. “ Pour la plupart, dit The New Encyclopædia Britannica, les successeurs d’Auguste suivirent sa politique administrative et poursuivirent son programme de construction, quoiqu’avec moins d’innovation et plus d’ostentation. ” Le même ouvrage de référence précise : “ À la fin duRÉVEILLÉ CONTRE LE ROI DU SUD
16, 17. a) Qui assuma le rôle de roi du Nord mentionné en Daniel 11:25 ? b) Qui en vint à occuper la position de roi du Sud, et comment ?
16 L’ange de Dieu continua la prophétie en disant : “ Il [le roi du Nord] réveillera sa force et son cœur contre le roi du Sud, avec de grandes forces militaires ; quant au roi du Sud, il s’excitera à la guerre avec des forces militaires extrêmement grandes et puissantes. Et il [le roi du Nord] ne tiendra pas, car on projettera des projets contre lui. Et ceux qui mangent ses mets délicats causeront son effondrement. Quant à ses forces militaires, elles seront emportées ; oui, beaucoup tomberont tués. ” — Daniel 11:25, 26.
17 Quelque 300 ans après qu’Octavien eut érigé l’Égypte en province romaine, l’empereur romain Aurélien assuma le rôle de roi du Nord. À ce moment-là, la reine Septimia Zenobia (Zénobie) de la colonie romaine de Palmyre occupait la position de roi du Sud * (voir “ Zénobie, la reine guerrière de Palmyre ”, page 252). L’armée palmyrénienne occupa l’Égypte en 269 de notre ère, sous prétexte de la rendre sûre pour Rome. Zénobie voulait en réalité hisser Palmyre au rang de ville dominante en Orient et diriger les provinces orientales de Rome. Inquiet de l’ambition de cette femme, Aurélien réveilla “ sa force et son cœur ” pour agir contre Zénobie.
18. Quelle fut l’issue du conflit entre l’empereur Aurélien, le roi du Nord, et la reine Zénobie, le roi du Sud ?
18 Le roi du Sud, l’entité dirigeante qui avait Zénobie à sa tête, ‘ s’excita ’ à la guerre contre le roi du Nord “ avec des forces militaires extrêmement grandes et puissantes ” sous la direction de deux généraux, Zabdas et Zabbaï. Mais Aurélien prit l’Égypte, puis lança une expédition en Asie Mineure et en Syrie. Zénobie fut vaincue à Émèse (aujourd’hui Homs), après quoi elle battit en retraite à Palmyre. Quand Aurélien assiégea la ville, Zénobie se défendit vaillamment, mais en vain. Elle s’enfuit avec son fils en direction de la Perse, mais fut rattrapée par les Romains près de l’Euphrate. Les Palmyréniens livrèrent leur ville en 272. Aurélien épargna Zénobie ; il en fit une attraction de choix dans son cortège triomphal à Rome, en 274. Zénobie vécut le reste de sa vie comme une dame romaine.
19. De quelle manière Aurélien tomba-t-il ‘ à cause de projets contre lui ’ ?
19 Aurélien, quant à lui, ‘ ne tint pas, à cause de projets contre lui ’. En 275 de notre ère, il entreprit une expédition contre les Perses. Alors qu’il attendait en Thrace l’occasion de traverser le détroit pour mettre le pied en Asie Mineure, ceux qui ‘ mangeaient sa nourriture ’ complotèrent contre lui et causèrent son “ effondrement ”. Il était sur le point de demander des comptes à son secrétaire, Éros, concernant des irrégularités. Mais Éros dressa une fausse liste d’officiers destinés à la mort. La vue de cette liste poussa ces officiers à comploter contre Aurélien et à l’assassiner.
20. Comment les “ forces militaires ” du roi du Nord furent-elles “ emportées ” ?
*, et beaucoup ‘ tombèrent tués ’ de par les invasions des tribus germaniques venues du nord. Les Goths forcèrent les frontières romaines au IVe siècle. Les invasions se succédèrent. En 476, le chef germain Odoacre déposa le dernier empereur qui ait régné depuis Rome. Au début du VIe siècle, l’Empire romain avait été brisé en Occident et des rois germains régnaient en Bretagne, en Gaule, en Italie, en Afrique du Nord et en Espagne. La partie orientale de l’empire subsista jusqu’au XVe siècle.
20 La mort d’Aurélien ne mit pas fin à l’existence du roi du Nord. D’autres souverains romains reprirent le flambeau. Pendant un temps, il y eut un empereur d’Occident et un d’Orient. Sous ces hommes, les “ forces militaires ” du roi du Nord furent “ emportées ” ou “ dispersées ”UN GRAND EMPIRE EST DIVISÉ
21, 22. Quels changements Constantin introduisit-il vers le IVe siècle ?
21 Sans se perdre en détails inutiles sur l’effondrement de l’Empire romain, qui s’étendit sur plusieurs siècles, l’ange de Jéhovah prédit ensuite d’autres exploits du roi du Nord et du roi du Sud. Cependant, un bref rappel de certains événements survenus dans l’Empire romain nous aidera à identifier les deux rois rivaux à des époques ultérieures.
22 Au IVe siècle, l’empereur romain Constantin accorda au christianisme apostat la reconnaissance officielle. Il convoqua même et présida en personne un concile de l’Église à Nicée, en Asie Mineure, en 325. Par la suite, Constantin déplaça la résidence impériale de Rome à Byzance, ou Constantinople, et fit de cette ville sa nouvelle capitale. L’Empire romain demeura sous la domination d’un seul empereur jusqu’à la mort de Théodose Ier, le 17 janvier 395.
23. a) Comment l’Empire romain fut-il partagé après la mort de Théodose ? b) Quand l’Empire d’Orient disparut-il ? c) Qui domina l’Égypte en 1517 ?
23 Après la mort de Théodose, l’Empire romain fut partagé entre ses fils. Honorius reçut la partie occidentale, et Arcadius la partie orientale, dont la capitale était Constantinople. La Bretagne (Grande-Bretagne), la Gaule, l’Italie, l’Espagne et l’Afrique du Nord étaient au nombre des provinces de la partie occidentale. La Macédoine, la Thrace, l’Asie Mineure, la Syrie et l’Égypte étaient des provinces de la partie orientale. En 642, Alexandrie, la capitale égyptienne, tomba aux mains des Sarrasins (les Arabes), si bien que l’Égypte se retrouva province des califes. En janvier 1449, Constantin XI devint le dernier empereur d’Orient. Sous la conduite du sultan Mehmed II, les Turcs ottomans prirent Constantinople le 29 mai 1453, ce qui porta le coup de grâce à l’Empire romain d’Orient. L’an 1517 vit l’Égypte annexée en province turque. Mais par la suite ce pays de l’ancien roi du Sud passerait sous la tutelle d’un autre empire d’Occident.
24, 25. a) D’après certains historiens, qu’est-ce qui marqua le départ du Saint Empire romain ? b) Qu’advint-il finalement du titre d ’“ empereur ” du Saint Empire romain ?
24 Dans l’aile occidentale de l’Empire romain s’éleva l’évêque catholique de Rome, notamment le pape Léon Ier, célèbre pour avoir assis l’autorité papale au Ve siècle. Plus tard, le pape prit sur lui de couronner l’empereur d’Occident. Cela eut lieu à Rome le jour de Noël de l’an 800 : le pape Léon III couronna Charles, roi des Francs (Charlemagne), empereur du nouvel Empire romain d’Occident. Ce couronnement redonna un empereur à Rome et, selon certains historiens, marqua l’avènement du Saint Empire romain. Dès lors existèrent l’Empire d’Orient et, en Occident, le Saint Empire romain, qui se réclamaient tous deux du christianisme.
25 Au fil du temps, les successeurs de Charlemagne s’avérèrent de piètres dirigeants. La fonction d’empereur resta même vacante à une époque. Dans l’intervalle, le roi de Germanie Otton Ier s’était emparé de la plus grande partie de l’Italie du nord et du centre. Il s’autoproclama roi d’Italie. Le 2 février 962, le pape Jean XII couronna Otton Ier empereur du Saint Empire romain. Sa capitale était en Germanie, et les empereurs furent germains, comme la plupart de leurs sujets. Cinq siècles plus tard, la maison autrichienne des Habsbourg acquit le titre d’“ empereur ” et le conserva presque tout le temps que dura encore le Saint Empire romain.
LES DEUX ROIS DE NOUVEAU IDENTIFIÉS CLAIREMENT
26. a) Que peut-on dire de la fin du Saint Empire romain ? b) Qui apparut comme le roi du Nord ?
26 Napoléon Ier porta un coup fatal au Saint Empire romain quand il refusa de reconnaître son existence après les victoires qu’il remporta en Allemagne au cours de l’année 1805. Incapable de défendre la couronne, l’empereur François II renonça au statut d’empereur romain le 6 août 1806 et se contenta du gouvernement de sa nation en tant qu’empereur d’Autriche. Au bout de 1 006 ans disparaissait le Saint Empire romain, fondé par Léon III, un pape catholique romain, et par Charlemagne, un roi franc. En 1870, Rome devint la capitale du royaume d’Italie, indépendant du Vatican. L’année suivante, un empire allemand vit le jour lorsque Guillaume Ier fut proclamé césar, ou kaiser. C’est ainsi que le roi du Nord moderne, l’Allemagne, monta sur la scène mondiale.
27. a) Comment l’Égypte est-elle devenue un protectorat de la Grande-Bretagne ? b) Qui parvint à la position de roi du Sud ?
XVIIe siècle. Napoléon Ier voulait couper les routes commerciales britanniques ; c’est pourquoi il conquit l’Égypte en 1798. Cela déclencha la guerre, et une alliance entre Britanniques et Ottomans obligea les Français à se retirer d’Égypte, identifiée au roi du Sud au commencement du conflit. Au siècle suivant, l’influence britannique en Égypte s’affirma. Après 1882, l’Égypte fut dans la pratique une dépendance britannique. Lorsque la Première Guerre mondiale éclata en 1914, l’Égypte appartenait à la Turquie et était gouvernée par un khédive, ou vice-roi. Cependant, la Turquie prit parti pour l’Allemagne dans cette guerre ; la Grande-Bretagne déposa par conséquent le khédive et fit de l’Égypte un protectorat britannique. Tissant peu à peu des liens étroits, la Grande-Bretagne et les États-Unis d’Amérique devinrent la Puissance mondiale anglo-américaine. Ensemble, les deux pays parvinrent à la position de roi du Sud.
27 Mais quelle était l’identité du roi du Sud moderne ? L’Histoire indique que la Grande-Bretagne prit le pouvoir impérial au[Notes]
^ § 17 Puisque les expressions “ le roi du Nord ” et “ le roi du Sud ” sont des titres, elles peuvent désigner n’importe quelle entité dirigeante, aussi bien un roi qu’une reine ou un bloc de nations.
^ § 20 Voir la note sur Daniel 11:26 dans les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau — avec notes et références, version publiée par les Témoins de Jéhovah.
QU’AVEZ-VOUS RETENU ?
• Quel empereur romain se leva le premier comme roi du Nord, et quand envoya-t-il “ un exacteur ” ?
• Qui occupa la position de roi du Nord après Auguste, et comment “ le Guide de l’alliance ” fut-il ‘ brisé ’ ?
• Quelle fut l’issue du conflit entre Aurélien, le roi du Nord, et Zénobie, le roi du Sud ?
• Que devint l’Empire romain, et quelles puissances occupaient les positions des deux rois à la fin du XIXe siècle ?
[Questions d’étude]
[Encadré/Illustration, pages 248-251]
L’UN HONORÉ, L’AUTRE MÉPRISÉ
L’UN transforma une république déchirée par les dissensions en un empire mondial. L’autre, en 23 ans, multiplia par vingt les richesses de cet empire. L’un fut honoré à sa mort ; l’autre fut méprisé. C’est sous les règnes de ces deux empereurs romains que Jésus vécut et accomplit son ministère. Qui étaient-ils ? Et pourquoi l’un fut-il honoré et l’autre pas ?
IL ‘ TROUVA ROME EN BRIQUE ET LA LAISSA EN MARBRE ’
En 44 avant notre ère, quand Jules César fut assassiné, le petit-fils de sa sœur, Caius Octavius, n’avait que 18 ans. Comme il était fils adoptif et principal héritier personnel de Jules César, Octavien marcha immédiatement sur Rome pour réclamer son héritage. Il s’y heurta à un adversaire redoutable : Marc Antoine, lieutenant en chef de César, qui s’attendait à être l’héritier principal. L’intrigue politique et la lutte pour le pouvoir qui s’ensuivirent durèrent 13 années.
Ce n’est qu’après avoir écrasé les forces alliées de la reine d’Égypte Cléopâtre et de son amant Marc Antoine (en 31 avant notre ère) qu’Octavien s’imposa comme le chef incontesté de l’Empire romain. L’année suivante, Antoine et Cléopâtre se suicidèrent ; Octavien annexa l’Égypte. Ainsi s’écroula le dernier vestige de l’Empire grec, et Rome devint la puissance mondiale.
Octavien n’oubliait pas qu’en gouvernant en despote Jules César avait fini assassiné ; il veilla à ne pas reproduire la même erreur. Pour ne pas froisser les sentiments des Romains, qui étaient favorables à une république, il déguisa la monarchie qu’il exerçait sous un habit républicain. Il refusa les titres de “ roi ” et de “ dictateur ”. Il avança d’un pas encore : il annonça son intention de rendre le contrôle de toutes
les provinces au sénat et proposa de se démettre des charges qu’il assumait. Sa tactique réussit. Le sénat, reconnaissant, pria Octavien de garder ses fonctions ainsi que le contrôle de plusieurs provinces.En outre, le 16 janvier 27 avant notre ère, le sénat attribua à Octavien le titre d’“ Auguste ”, qui signifie “ Élevé, Consacré ”. Non seulement Octavien accepta ce titre, mais encore il donna son nom à un mois (août, Augustus en latin) et enleva un jour à février de sorte qu’août compte le même nombre de jours que juillet (Julius en latin), le mois nommé d’après Jules César. Octavien devint par ces tactiques le premier empereur de Rome et fut par la suite appelé César Auguste ou “ L’Auguste ”. Plus tard, il reçut également le titre de “ Pontifex Maximus ” (grand prêtre), et en 2 avant notre ère (l’année de la naissance de Jésus) le sénat lui décerna le titre de Pater Patriae, “ Père de la patrie ”.
La même année, “ un décret parut de la part de César Auguste pour que toute la terre habitée se fasse enregistrer [...] ; et tous les gens allaient se faire enregistrer, chacun dans sa propre ville ”. (Luc 2:1-3.) C’est à la suite de ce décret que Jésus naquit à Bethléhem, conformément aux prophéties bibliques. — Daniel 11:20 ; Mika 5:2.
Sous Auguste, le gouvernement fut marqué par une certaine honnêteté et par une monnaie stable. Auguste mit aussi en place un système postal efficace et construisit des routes et des ponts. Il réorganisa l’armée, créa une marine permanente et établit une troupe d’élite de gardes du corps impériaux, la Garde prétorienne (Philippiens 1:13). Sous son patronage prospérèrent des écrivains tels que Virgile et Horace, et des sculpteurs créèrent des œuvres magnifiques dans le style qu’on qualifie aujourd’hui de classique. Auguste termina les édifices commencés par Jules César et restaura de nombreux temples. La Pax romana (“ paix romaine ”) qu’il institua dura plus de deux siècles. Le 19 août 14 de notre ère, Auguste mourut, âgé de 76 ans ; il fut par la suite déifié.
Auguste se vantait d’avoir ‘ trouvé Rome en brique et de l’avoir laissée en marbre ’. Il ne souhaitait pas que Rome revive les jours déchirés par les luttes de l’ancienne république ; c’est pourquoi il voulut tracer la voie à l’empereur suivant. Toutefois, il eut peu de choix : son neveu, deux petits-fils, un gendre et un beau-fils étaient morts ; il ne lui restait que son beau-fils Tibère.
LE “ QUELQU’UN DE MÉPRISABLE ”
Moins d’un mois après la mort d’Auguste, le sénat nomma Tibère empereur. Il avait 54 ans. Tibère vécut et gouverna jusqu’en mars 37 de notre ère. Il était donc l’empereur de Rome à l’époque du ministère public de Jésus.
L’empereur Tibère avait des vertus et des vices. Parmi ses vertus, il avait horreur de gaspiller l’argent dans le luxe. En conséquence, l’empire prospéra et accumula des fonds qui permirent de se relever de désastres et de sortir de jours mauvais. À sa décharge, Tibère se considérait comme un simple humain, il refusa beaucoup de titres honorifiques, et le plus souvent il fit rendre le culte impérial à Auguste plutôt qu’à lui-même. Il ne donna pas son nom à un mois du calendrier, comme l’avaient fait Auguste et Jules César, ni n’autorisa qu’on l’honore de cette façon.
Cependant, les vices de Tibère l’emportaient sur ses vertus. Il était extrêmement suspicieux et hypocrite dans ses relations avec les autres, et sous son règne on ne compta plus les meurtres commandés (nombre de ses anciens amis furent d’ailleurs parmi les victimes). Il étendit la portée de la loi de lèse-majesté de façon qu’elle punisse, en plus des actes Jean 19:12-16.
séditieux, les simples paroles diffamatoires à son encontre. C’est probablement en s’appuyant sur cette loi que les Juifs firent pression sur le gouverneur romain Ponce Pilate pour qu’il fasse tuer Jésus. —Tibère rassembla la Garde prétorienne au voisinage de Rome en construisant des casernes fortifiées au nord des murailles de la ville. La présence de cette garde intimidait le sénat, qui constituait une menace pour le pouvoir de l’empereur, et assurait le contrôle de tout débordement du peuple. Tibère encouragea également la délation, si bien que la fin de son règne fut marquée par la terreur.
Au moment de sa mort, Tibère était considéré comme un tyran. Quand il mourut, les Romains se réjouirent et le sénat refusa de le déifier. Pour ces raisons et d’autres encore, nous voyons en Tibère l’accomplissement de la prophétie selon laquelle “ quelqu’un de méprisable ” se lèverait en qualité de “ roi du Nord ”. — Daniel 11:15, 21.
QU’AVEZ-VOUS RETENU ?
• Comment Octavien devint-il le premier empereur de Rome ?
• Qu’apporta le gouvernement d’Auguste ?
• Quels étaient les vertus et les vices de Tibère ?
• En quel sens la prophétie concernant “ quelqu’un de méprisable ” s’accomplit-elle en Tibère ?
[Illustration]
Tibère.
[Encadré/Illustrations, page 252-255]
ZÉNOBIE, LA REINE GUERRIÈRE DE PALMYRE
“ ELLE avait [...] le teint brun, les dents d’une blancheur éclatante, une voix forte et harmonieuse, et de grands yeux noirs, dont une douceur attrayante tempérait la vivacité. L’étude avait éclairé son esprit, et en avait augmenté l’énergie naturelle. Elle n’ignorait pas le latin ; mais elle possédait au même degré de perfection le grec, le syriaque et la langue égyptienne. ” Telles sont les louanges dont l’historien Edward Gibbon a couvert Zénobie, la reine guerrière de la ville de Palmyre, en Syrie.
Le mari de Zénobie était Odenath, un noble palmyrénien qui fut élevé au rang de consulaire de Rome en 258 de notre ère parce qu’il avait remporté une campagne contre la Perse en faveur de l’Empire romain. Deux ans plus tard, Odenath reçut de l’empereur romain Gallien le titre de corrector totius Orientis (gouverneur de tout l’Orient), par reconnaissance pour sa victoire sur Shapour Ier, roi de Perse. Par la suite, Odenath se donna le titre de “ roi des rois ”. On peut dans une large mesure attribuer ces succès remportés par Odenath au courage et à la prudence de Zénobie.
ZÉNOBIE ASPIRE À CRÉER UN EMPIRE
En 267 de notre ère, à l’apogée de sa carrière, Odenath fut assassiné, ainsi que son héritier. Son fils étant trop jeune, Zénobie reprit le rang de son mari. Belle, ambitieuse, douée de talents d’administratrice, rompue à l’art de la guerre qu’elle avait pratiqué avec son mari et maîtrisant plusieurs langues, elle parvint à s’assurer le respect et le soutien de ses sujets. Zénobie était avide d’apprendre et s’entourait d’intellectuels. L’un de ses conseillers était le philosophe et rhéteur Cassius Longinus, ou Longin, dont on dit qu’il était “ une bibliothèque
vivante et un musée ambulant ”. Dans le livre Palmyra and Its Empire — Zenobia’s Revolt Against Rome, Richard Stoneman écrit : “ Pendant cinq ans après la mort d’Odenath [...] Zénobie s’est imposée dans les esprits de ses sujets comme maîtresse de l’Orient. ”D’un côté du territoire de Zénobie se trouvait la Perse, que son mari et elle avaient affaiblie, et de l’autre Rome très ébranlée. Au sujet de la situation de l’Empire romain à ce moment-là, l’historien John Roberts écrit : “ Le IIIe siècle fut [...] une époque terrible pour Rome sur ses frontières tant orientales qu’occidentales, pendant qu’à l’intérieur avait commencé une nouvelle période de guerre civile et de querelles de succession. Vingt-deux empereurs (en excluant les prétendants) se sont succédé. ” Pour sa part, la maîtresse de la Syrie était un monarque absolu et bien établi dans son royaume. “ Ayant pouvoir sur l’équilibre des deux empires [perse et romain], explique M. Stoneman, elle pouvait aspirer à en créer un troisième qui les dominerait tous les deux. ”
En 269, Zénobie vit arriver l’occasion d’étendre son pouvoir royal, lorsqu’un prétendant à la domination romaine se leva en Égypte. Prestement, l’armée de Zénobie entra en Égypte, écrasa le rebelle et prit possession du pays. Autoproclamée reine d’Égypte, Zénobie fit frapper une monnaie à son nom. Maintenant, son royaume s’étendait du Nil à l’Euphrate. À ce moment de sa vie, elle occupait la position de “ roi du Sud ”. — Daniel 11:25, 26.
LA CAPITALE DE ZÉNOBIE
Zénobie fortifia et embellit sa capitale, Palmyre, qui en vint à rivaliser avec les plus grandes villes du monde romain. La population de Palmyre atteignit probablement plus de 150 000 personnes. Derrière des murs de 21 kilomètres au dire de certains, la cité n’était que magnifiques bâtiments publics, temples, jardins, colonnes et monuments. L’avenue principale s’ornait de colonnades, des rangées d’environ 1 500 colonnes corinthiennes, hautes de plus de 15 mètres. Partout se rencontraient des statues et des bustes de héros ou
de riches bienfaiteurs. En 271, Zénobie érigea un couple de statues la représentant, elle, ainsi que son défunt mari.Le temple du Soleil, un des chefs-d’œuvre de Palmyre, dominait sans aucun doute la scène religieuse de la ville. Il est probable que Zénobie elle aussi ait adoré une divinité liée au dieu-soleil. Toutefois, la Syrie du IIIe siècle était un pays multireligieux. Le royaume de Zénobie comptait des “ chrétiens ”, des juifs, des adorateurs du soleil et de la lune. Comment se comportait Zénobie envers les diverses formes de culte existant dans son royaume ? M. Stoneman répond : “ Un dirigeant sage ne veut négliger aucune coutume qui semble convenir à ses sujets. [...] On caressait [...] l’espoir d’avoir rallié les dieux du côté de Palmyre. ” Apparemment, Zénobie pratiquait la tolérance religieuse.
Avec sa personnalité originale, Zénobie gagna l’admiration de beaucoup. Toutefois, le plus important fut qu’elle incarna une entité politique annoncée dans la prophétie de Daniel. Mais son règne ne dépassa pas cinq ans. L’empereur romain Aurélien vainquit Zénobie en 272, et plus tard mit à sac Palmyre et la dévasta irrémédiablement. Zénobie fut épargnée. On raconte qu’elle épousa un sénateur romain et qu’elle passa le reste de sa vie retirée du monde.
QU’AVEZ-VOUS RETENU ?
• Quelle description a-t-on faite de la personnalité de Zénobie ?
• Quels furent quelques-uns des exploits de Zénobie ?
• Quelle était l’attitude de Zénobie vis-à-vis de la religion ?
[Illustration]
La reine Zénobie haranguant ses soldats.
[Tableau/Illustrations, page 246]
(Voir la publication)
LES ROIS EN DANIEL 11:20-26
Le roi du Nord Le roi du Sud
Daniel 11:20 Auguste
Daniel 11:21-24 Tibère
Daniel 11:25, 26 Aurélien La reine Zénobie
L’effondrement L’Empire allemand La Grande-Bretagne,
prédit de suivie par la
l’Empire romain Puissance mondiale
conduit à la anglo-américaine
formation de
[Illustrations]
Aurélien.
Tibère.
Statuette de Charlemagne.
Bateau de guerre britannique du XVIIe siècle.
Auguste.
[Illustration pleine page, page 230]
[Illustration, page 233]
Auguste.
[Illustration, page 234]
Tibère.
[Illustration, page 235]
À cause du décret d’Auguste, Joseph et Marie se rendirent à Bethléhem.
[Illustration, page 237]
Comme prédit, Jésus fut ‘ brisé ’ dans la mort.
[Illustrations, page 245]
1. Charlemagne. 2. Napoléon Ier. 3. Guillaume Ier. 4. Soldats allemands, Première Guerre mondiale.